L’UNSS dans les starting-blocks avant les J.O. de Paris 2024
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Que représente l’UNSS dans l’Aude ?
Benoît Quief : L’UNSS, c’est d’abord une fédération nationale de plus d’un million de licenciés. Dans l’Aude, nous avons retrouvé le niveau d’avant Covid avec 6 400 élèves concernés. Nous proposons des activités et organisons une trentaine de championnats. Le système s’appuie sur les professeurs d’EPS des collèges et lycées. Nous sommes vraiment dans la formation, la compétition n’est pas essentielle. L’important pour nous, ce sont les rencontres, le vivre ensemble et le dépassement de soi.
2022 a été riche en événements, 2023 le sera aussi ?
Nous avons organisé le championnat de France de sport adapté en mai dernier qui a réuni 150 élèves à Gruissan et Narbonne. Les échanges entre jeunes en situation de handicap et valides ont été fantastiques ! Cette année, nous aurons aussi le championnat de France de rugby à XIII en mars à Carcassonne et le championnat national jeunes officiels à Gruissan en mai.
L’année sera aussi marquée par le programme « Terre de Jeux » ?
Nous sommes partenaires du Département depuis trois ans pour « Terre de Jeux ». La semaine olympique, qui se déroule du 3 au 7 avril, s’adresse aux CM2 et 6e et intégrera pour la première fois des élèves des classes d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis). Les comités handisport et sports adaptés nous aident à proposer à ces 800 jeunes des ateliers de basket en fauteuil, tir à l’arc, etc. La journée olympique réunira à Carcassonne près de 600 collégiens et 300 élèves de CM2 de Carcassonne. Ils défileront à la Cité avec les drapeaux de tous les pays et se retrouveront à la plaine Mayrevieille pour une découverte d’activités. Ils reproduiront aussi les cinq anneaux olympiques avant une photo prise par drone.
Quelles retombées peuvent avoir les JO 2024 pour le sport en France ?
Je suis d’abord très heureux que la flamme olympique passe par l’Aude. Dans une vie, c’est assez inoubliable ! Nous proposerons d’ailleurs avec le Département une série d’événements à cette occasion. Ces J.O., je pense, peuvent créer un nouvel élan. Nous espérons convaincre et motiver de nouveaux jeunes afin de développer encore le sport scolaire.
Vous êtes justement issu du sport scolaire. Comment concrètement attirer ces jeunes ?
Je suis professeur d’EPS, ancien rugbyman, et j’ai exercé des années au lycée Blaise-d’Auriol à Castelnaudary. Les professeurs d’EPS sont bien formés pour aider l’élève à se dépasser. J’aimerais que dans tous les établissements scolaires, on soit convaincu de l’importance d’avoir des élèves qui s’épanouissent dans un cadre autre que scolaire. L’UNSS a un vrai rôle à jouer dans la scolarité d’un enfant. Le sport doit éduquer et aider les élèves à se développer.